Faits marquants 2022
- Plus de 22 000 personnes ont participé à cette édition du recensement dans 12 164 jardins répartis en Wallonie et à Bruxelles.
- Le fossé se creuse entre les oiseaux du top 10 et tous les autres. Ces 10 espèces (voir ci-dessus) sont vues dans 50% des jardins, même si certaines voient leur fréquence diminuer cette année. Les autres espèces d'oiseaux sont présentes dans maximum 30% des jardins. Seul le geai des chênes sort du lot et continue sa progression vers le top 10 : il a été vu dans 43 % des jardins recensés lors de cette édition.
- Elle fait partie du top 10 des oiseaux les plus souvent vus au jardin et pourtant sa population a subi une belle régression il y a quelques années. La tourterelle turque est passée d'une présence dans 67 % des jardins recensés en 2005, à 51 % en 2013. Depuis, on l'observe de façon assez stable sur 50 % des sites recensés lors de l'opération.
- L'orite à longue queue (anciennement appelée "mésange à longue queue") atteint également son minimum historique cette année. Un crash impressionnant qui s’aligne sur ce qu’on connaît de l’espèce car des suivis parallèles réalisés au cours de la reproduction montrent que l’espèce suit une tendance à la baisse depuis de nombreuses années déjà. Une belle illustration de la complémentarité des différents suivis pour comprendre l’évolution des espèces.
- Le bouvreuil pivoine continue quant à lui sa belle progression. Cette année, il est présent dans presque 10% des jardins alors qu’il n’était vu que dans 5% des jardins dans les années 2005-2010. Il profite notamment des jardins naturels où les particuliers laissent leurs plantes monter en graines : orties, framboisiers…
- Enfin, force est de constater que l’afflux migratoire du tarin des aulnes ne s’est pas répercuté dans les jardins comme les observations de l’automne le laissaient supposer. L’oiseau jaune est plus que probablement resté près des rivières et des aulnes où il trouve sa nourriture en suffisance.